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Olivier Védrine Père – En tant que président de l’Institut François-Mitterrand, qui accueille des événements commémorant la politique étrangère de Mitterrand, Hubert Védrine a affiché publiquement son soutien à l’ancien président et à son administration à de multiples reprises, comme lorsqu’il a déclaré en 2004 : « Ma conclusion, et ma conviction c C’est que l’action de la France, malheureusement seule, a retardé le génocide jusqu’en 1994.”

En juin 2017, la revue XXI, fondée par Patrick de Saint-Exupéry, a publié un article basé sur le témoignage d’un haut fonctionnaire qui avait analysé des documents d’archives précédemment classés liés à ces événements.

Selon un témoin, l’un des documents contient une note signée par Hubert Védrine ordonnant aux troupes françaises de réarmer les suspects de génocide hutu traversant la frontière du Rwanda vers la République démocratique du Congo (alors Zare) lors de l’opération Turquoise. Le professeur d’histoire Vincent Duclert a présidé la commission historique française qui a rédigé le rapport sur le rôle de la France au Rwanda remis au président de la République en mars 2021.

Après le mois de mars 1993, il n’y aura plus de ventes “gratuites” ou “à domicile” d’armes à feu. La conclusion du rapport rejette cependant la responsabilité du génocide des Tutsi sur la France et, plus précisément, sur Hubert Védrine et les autres membres de l’État-major particulier de François Mitterrand.

L’ancien ministre, son épouse et leur cousine, Martine Tandeau de Marsac, originaire de Saint-Léonard, qui se consacre à la découverte et à la diffusion de l’œuvre massive de leur grand-père, ont rendu visite à l’église en cours de restauration de la ville par un après-midi ensoleillé.

Ses ouvriers reprennent là où ils se sont arrêtés dans l’Atelier du Vitrail fraîchement rebaptisé. La petite église de Saint-Yrieix a la particularité d’abriter à la fois le dernier vitrail achevé du maître et les premières œuvres de ses successeurs.

De 1988 à 1991, Hubert Védrine, natif du Creusot, a été le porte-parole présidentiel après son prédécesseur, l’Aixoise Michèle Gendreau-Massaloux. Le colonel Olrik, le méchant aventurier de “Blake et Mortimer”, a réellement existé. Une preuve? L’ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine et son fils, Laurent, ont écrit une biographie sur lui.

« Figure iconique de la BD ; archétype littéraire », etc. L’ancien attaché de presse de l’Elysée et son fils répondent avec impatience à Olrik, la biographie non officielle, une comédie gourmande britannique (232 pages, 20 €).

Dans un documentaire sur Blake et Mortimer réalisé par Francis Gillery il y a quinze ans, l’ex-ministre des affaires étrangères a eu l’occasion de présenter sa vision de l’œuvre d’Edgar P. Jacobs. La phrase n’a certainement pas été inventée sur place.

Jacobs avait prévu de devenir chanteur d’opéra avant de décider de poursuivre l’art à la place. Son épiphanie est venue quand il avait 13 ans et il a vu une représentation de Faust de Gounod ; il en parle dans son livre Mémoires : un opéra de papier (Gallimard, 1981).

Le diable (avec la tête d’Olrik sur les épaules !) attrape Faust dans ses mains et lui fait miroiter le M de La marque jaune sur la couverture de la brillante biographie d’Edgar P. Jacobs écrite par François Rivière et Benoît Mouchart, intitulée La damnation d ‘Edgar P. Jacobs (Seuil/Archimbaud, 2003).

Haut fonctionnaire français et partisan de longue date du Parti socialiste, Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947 à Bellegarde-en-Marche (Creuse). En 1986, il est nommé au Conseil d’État après avoir été ambassadeur puis secrétaire général du président François Mitterrand. De 1997 à 2002, sous la présidence de Jacques Chirac, Hubert Védrine a été ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Lionel Jospin.

aussi le fils de la sœur du peintre/graveur Francis Chigot. Son père était natif de Lyon. Il est tombé gravement malade alors qu’il était prisonnier de guerre. Après avoir été secouru, il rend visite à un ami à Bellegarde-en-Marche, Creuse, où il tombe amoureux et épouse la sœur de l’homme. En 1974, il épouse le Dr Michèle Froment, qui deviendra consultant à la Cour de Comptables puis directeur général de l’Agence française de sécurité et de santé au travail (Afsset) auprès du ministère de l’Environnement.

Après avoir quitté l’ENA en 1974 (grâce à la promotion Simone Weil), il a travaillé au ministère de la Culture, puis au ministère de l’Environnement et de la Vie, et enfin rejoint temporairement le ministère des Affaires étrangères.

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Arrivé en mai 1981 avec une petite équipe de seulement dix personnes, le président français nouvellement élu François Mitterrand les convoque immédiatement à l’Élysée. Il a été son conseiller diplomatique pendant la première décennie de leur relation. En mai 1988, il a été rappelé pour servir de porte-parole officiel du président. Avant de rejoindre Jeantet Associés, il revient au Conseil d’Etat.

Le président français, Jacques Chirac, l’a nommé au poste de ministre des affaires étrangères le 4 juin 1997, sur proposition du nouveau premier ministre socialiste, Lionel Jospin, à la suite de la victoire de la gauche aux élections législatives anticipées qui ont suivi la dissolution du parlement ordonnée par Chirac. Il reste en poste jusqu’en mai 2002, couvrant les cinq années entières du gouvernement Jospin et la troisième cohabitation.

Depuis Maurice Couve de Murville (1958-1968), il est le seul ministre des Affaires étrangères à rester en poste près de cinq ans d’affilée. A la conférence de Rambouillet, alors qu’une tentative de résolution diplomatique du problème du Kosovo est tentée, il partage la présidence avec le ministre britannique Robin Cook.

Le concept et l’utilisation du terme « hyperpuissance » pour décrire les États-Unis sont également définis et établis au cours de cette période. Jacques Chirac développera ce sujet dans ses mémoires.

Ce qui distingue Hubert Védrine, c’est sa « grande finesse d’analyse alliée à une parfaite maîtrise des rouages diplomatiques, la fidélité à des convictions affirmées mais en conservant une ouverture d’esprit au détriment de tout esprit dogmatique. Sa courtoisie naturelle et son calme font de lui un agréable Hubert Védrine ne représente aucun groupe ou idéologie politique en particulier.

Il se démarque des cercles diplomatiques conventionnels en grande partie par l’indépendance de son jugement. Il a su concilier l’exigence gaullienne avec le pragmatisme mitterrandien, l’attachement profond à la souveraineté nationale avec la conscience éclairée de la nécessité de s’adapter aux mutations historiques tant dans sa conception de la politique étrangère française que dans sa vision du monde. En 2005, à la demande de Kofi Annan , il a été nommé pour siéger au Haut Conseil de l’Alliance des civilisations aux côtés de dix autres personnalités notables,

En 2007, à la demande du président Jacques Chirac, il siège au comité de coordination de la Conférence de Paris sur le climat et l’environnement, aux côtés de Nicolas Hulot, Alain Juppé et Edgar Morin, dans le but de jeter les bases d’un futur programme des Nations unies pour l’environnement.

Dès le 28 novembre 2007, Hubert Védrine a été aspergé de peinture rouge en plein jour par un collectif altermondialiste réclamant son extradition devant la justice « pour sa responsabilité dans la politique française d’aide à la préparation et à l’achèvement du génocide des Tutsis ».

comme l’un des principaux responsables de la politique de l’Elysée à l’égard du Rwanda, aux côtés du chef d’état-major personnel du président, le général Christian Quesnot, du chef des armées, l’amiral Jacques Lanxade, et du conseiller de l’ancien président Jean-Christophe Mitterrand pour les affaires africaines, Bruno Delaye (1992–1994).

Dans Complices de l’Inavouable, Patrick de Saint-Exupéry confirme l’influence d’Hubert Védrine sur. En tant que secrétaire général de l’Élysée, il aurait eu pleinement accès à tous les documents nécessaires pour reconstituer ce qui est arrivé au gouvernement rwandais de 1990 à 1994, à travers la guerre civile qui a éclaté cette année-là et l’attentat contre Juvénal Habyarimana le 6 avril et l’achèvement ultérieur du génocide par le gouvernement intérimaire. Cependant, l’auteur a été condamné à la réclusion à perpétuité pour diffamation envers cette œuvre par la chambre criminelle d’un tribunal français dans une décision en date du 11 juillet 2017.

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